Changer de travail : 5 clés pour oser passer le cap

Plus de 5 ans que j’ai démissionné de mon CDI pour créer Kame Kairu, et que j’ai radicalement changer toute ma vie, tout en accompagnant d’autres femmes à créer leur vie idéale. A l’occasion de cet anniversaire, je veux revenir sur un sujet qui me tiens à cœur : changer de travail.

Comment peut-on aspirer au mieux-être quand on passe 7h par jour à faire quelque chose qui nous ennuie, qui va contre nos valeurs, qui est dénué de sens, dans une atmosphère négative, ou qui ne respecte pas notre santé ? Vu le temps qu’on passe au travail, il me semble important de s’y sentir bien y d’y trouver du sens. Ce qui est encore trop peu le cas. Et je vois beaucoup de personne envisager de changer de travail, mais sans passer le cap. Voici mes 5 clés pour t’aider à passer du rêve au rêve – aka de ton imagination à une vie idéale !

1- Te libérer de croyances pour changer de travail

Un des gros freins que j’observe lorsqu’il s’agit de changer de travail ou de changement de vie en général : c’est les croyances limitantes.

Tu sais, ces petites phrases du style : “je suis trop vieille pour ça”, “je n’ai jamais fait ça”, “c’est trop tard”, “ma famille va penser que je suis folle si je me lance là-dedans”, “je n’ai pas l’argent”, « je n’ai pas le temps », etc…

Ces croyances, elles sont présentes et souvent bien enracinées, que tu t’en rendes compte ou non. Et souvent, on ne s’en rend pas compte, ce qui leur donne d’autant plus de pouvoir. Elles tirent les ficelles de ta vie en passant totalement incognito.

Donc la première étape, c’est d’identifier tes croyances limitantes, et ensuite de t’en détacher. C’est-à-dire de ne plus leur laisser le pouvoir de contrôler ta vie.

2- Projette-toi dans ta nouvelle vie

Là il ne s’agit plus de rêvasser, mais de se projeter dans le futur. Comment je me sentirais quand je serais dans ce nouveau poste ? Qu’est-ce qui sera possible une fois libérée de tout ce stress, de ces horaires de fou ? Qu’est-ce que je ferais avec mon temps libre, avec cet argent en plus ? Comment ça sera de me lever le matin avec envie, de faire quelque chose qui a du sens ?

Dans cette étape là, tu visualises ton projet une fois réussi. Il n’est pas question de ressasser les possibles échecs, difficultés et peurs de changer de travail. Ca je pense que ton Ego s’en charge très bien tout seul. Ce que tu peux faire par contre, c’est de te visualiser dépassant les potentiels obstacles. Car soyons honnêtes, dans la vie, tout ne va pas toujours comme sur des roulettes. Et mon but n’est pas de te dire que si tu visualises tout en mode positive vibe, tout ira bien. Tu rencontreras sans doute des difficultés, et ce qui compte, ce n’est pas le problème, mais ton attitude face à lui, et ta détermination à trouver des solutions, à avancer malgré les difficultés, à contourner les obstacles.

3- Entoure-toi de manière consciente

Ton projet va inspirer certains de tes proches, mais il va aussi et surtout déclencher beaucoup de choses. Il va déclencher les propres peurs, les propres croyances de tes proches. Ca va les confronter à leur vie, leurs potentielles insatisfactions et stagnations. Ca va aussi chambouler les cases dans lesquelles ils t’ont mises, et les attentes qu’ils ont par rapport à toi.

Il est donc important que tu comprennes et te rappelles qu’il ne s’agit pas de toi quand on va te dire “que c’est une mauvaise idée”, “que c’est une super idée”, “que c’est trop risqué”, “que tu n’as pas les compétences”, etc…

Attention, il ne s’agit pas de se fermer à tout. Il s’agit d’avoir du discernement pour ne pas alimenter ton Ego. Car si tu as peur de ne pas y arriver et qu’on te dit “c’est pas une bonne idée, mon cousin a voulu monter sa boîte et ça n’a pas marcher”, ça va venir renforcer ta peur si tu écoutes cette histoire sans discernement. A l’inverse, si quelqu’un te dit “vas-y, fonce, c’est génial, t’es unstoppable, rien ne va t’arrêter”, tu peux te sentir flatter, et te lancer tête baissée dans un projet bancal.

Par ailleurs, entoure-toi de personnes qui vont te nourrir, te porter, t’aider. Seule c’est faisable, mais le voyage est beaucoup plus plaisant et facile quand tu es accompagnée.

4- Cultive ton état d’esprit

On l’a vu au début, des croyances limitantes peuvent te maintenir clouer. Et s’il est important de les travailler pour lancer ton projet, c’est tout aussi vrai par la suite. Car elles apparaitront tout au long du chemin. Et il y aura des moments où tu seras peut-être perdue, stressée, en doute, où tu auras envie de laisser tomber. Dans ces moments-là, un bon état d’esprit t’aidera.

L’état d’esprit, pour moi, c’est comme de faire du vélo. Avec les pneus à plat, tu peux continuer à avancer, évidemment, mais c’est bien plus facile si tes pneus sont bien gonflés. Dans la vie, c’est pareil. Tu peux avancer en luttant contre tout. Où tu peux te faciliter les choses au maximum en cultivant ton état d’esprit.

5- Accorde-toi de la valeur

Last but not least… Souvent, on garde notre projet à l’état de rêve parce qu’on ne s’accorde pas suffisamment de valeur. On se dit (inconsciemment) qu’on n’en vaut pas la peine, que la vie qu’on a actuellement est bien assez bonne pour nous. Parce que franchement “je suis qui moi pour prétendre à une vie parfaite ?!”.

Accorde-toi de la valeur, autorise-toi, écoute-toi.

Je ne développe pas plus sur ce point car j’ai déjà écris plusieurs articles sur le sujet, dont le dernier que tu trouveras ici.

L’idée générale derrière tout ça, c’est qu’il est temps d’apprendre à désapprendre. Changer de travail, changer de vie, dépend bien plus de laisser aller ce que tu sais déjà que d’apprendre ce que tu ne sais pas. Même si tu veux te lancer dans un nouveau métier auquel tu ne connais rien, la plus grosse part ne sera pas ta formation, mais la déconstruction de ce que tu sais déjà, de ton identité, de tes croyances,…