EXPÉRIENCES
Qui suis-je?
Les coulisses de la création de Kame Kairu
Morgane, Kame Kairu
1er mai 2018
Cet article est en quelque sorte un préambule du blog, où je te dévoile un peu de moi. Tu ne sauras évidemment pas tout de moi à la fin de ta lecture, mais tu comprendras comment est née Kame Kairu.
Les bases de mon parcours professionnel
Depuis l’enfance, j’ai toujours aimé écouter les autres et les aider. Au lycée, lorsqu’il a fallu choisir une orientation, je me suis naturellement tournée vers des études en psychologie. Psychologue, c’était le métier parfait pour aider les autres tout en mettant à profit ma capacité d’écoute. Quant aux études en elles-mêmes, ce n’était pas qu’un passage obligé pour atteindre le diplôme. Elles répondaient à mon goût de comprendre l’être humain et de mieux appréhender le monde dans lequel nous vivons.
Dès la première année de fac, il m’a fallu choisir une option. Mon intérêt pour les cultures m’a poussé à choisir le cours « psychologie et culture » sans savoir ce que j’allais y trouver. Cependant, c’est cette option qui a tracé mon parcours universitaire. J’y ai trouvé tellement d’intéret que j’ai continué dans cette voie, jusqu’à me spécialiser en psychologie clinique interculturelle. La psychologie clinique, caricaturalement, ça correspond à l’idée qu’on se fait du psychologue dans son cabinet (même si comme tous les clichés, c’est éminemment restrictif). La partie « interculturelle » quant à elle, correspond à la prise en compte des processus qui découlent des interactions entre cultures.
Mais comme je l’ai dit plus haut, les études n’avaient pas pour seul but le diplôme. Il était aussi question de savoir. Pour moi, le savoir ne vient pas combler un trou où il reste enterré. Le savoir attise la curiosité. Le savoir appelle le savoir. C’est comme ça que j’ai enrichi mon parcours en psychologie avec des cours de linguistique et de sociologie. J’ai également validé une licence d’anthropologie. Toutes ces matières abordent l’être humain et son fonctionnement sous un angle différent. C’est pourquoi elles sont, à mon sens, complémentaires. Cependant, l’anthropologie est celle qui a pour objet l’Homme et ses cultures, ce qui explique un engagement plus important de ma part.
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Ce qui tient de ma personnalité
Cette question de la découverte, de la compréhension des autres cultures, est prégnante chez moi. Cela se traduit dans mon mode de vie. Je voyage dès que j’en ai l’occasion, et il m’arrive aussi parfois de poser mes valises quelques temps « ailleurs ». Ainsi, durant mes études, j’ai vécu un an en Espagne, puis j’ai effectué un stage de 3 mois au Brésil (expérience à l’origine du choix du nom Kame Kairu). Dernièrement, j’ai vécu 3 ans à Mayotte (île qui bien que française, est culturellement distincte).
Un autre élément qui me caractérise, c’est l’engagement. Au-delà du simple fait d’aider les personnes une à une, j’ai toujours eu à cœur de faire une différence plus globale. Mon stage au Brésil se plaçait dans le cadre de la promotion et la défense des peuples indigènes. Mes premières consultations après mon diplôme de psychologue étaient bénévoles et en faveur des immigrants et demandeurs d’asile. Ensuite, j’ai travaillé dans des associations pour défendre des valeurs comme la solidarité, l’égalité, la lutte contre la précarité. J’ai toujours aimé ce que je faisais, mais pas forcément le contexte et les conditions dans lesquelles je le faisais.
La naissance de Kame Kairu
C’est avec ce bagage, mais aussi avec la conjonction de plusieurs facteurs, que mon cheminement personnel a abouti à la création de Kame Kairu.
Dès mon arrivée à Mayotte, j’ai été choquée par la pollution et l’absence d’intérêt porté à l’environnement. Mais très vite, j’ai découvert une autre réalité, qui m’a permis de comprendre : lorsqu’une part importante de la population n’a pas de logement décent ni de quoi se nourrir, l’écologie n’est pas une priorité. Voilà un facteur qui a pesé lourd dans l’équation : je suis en France, et pourtant, ni lorsque je marche dans la rue, ni lorsque je travaille, je ne me sens en France. Exercer dans ce contexte m’a mise à l’épreuve, et m’a fait me questionner sur le sens même de ce que je faisais.
En parallèle, mon chemin à croisé celui du Reiki. Cette technique de rééquilibrage énergétique est aussi un art de vivre, qui m’a permis d’évoluer. C’est donc en conscience que j’ai décidé de démissionner de mon CDI de psychologue pour entreprendre une autre vie. Une vie en accord avec mes valeurs, qui me permette « d’être le changement que je souhaite voir dans le monde ». L’impact que je souhaite promouvoir se centre sur le mieux-être, à la fois individuel et global, et passe par un retour au naturel. C’est ainsi que j’ai décidé de me former à l’écologie familiale, pour développer cette approche dans mes accompagnements.
Changer le monde, ce n’est pas une utopie. Changer le monde, c’est faire progresser les consciences une à une. Alors tu n’éradiqueras sans doute pas la faim dans le monde et tu ne mettras pas fin à tous les conflits. Mais tu peux élever ta propre conscience. Et sans t’en rendre compte, par simple effet ricochet, tu impacteras positivement ton entourage.