L’estime de soi correspond à l’image que tu as de toi-même, à l’opinion, plus ou moins bonne que tu as de toi. L’estime de soi se décompose en deux dimensions : la perception de ta propre valeur et le sentiment d’être compétent. Autrement dit, le sentiment de ce que tu es et de ce dont tu es capable.

L’estime de soi se construit dès l’enfance. Elle se base en grande partie sur les interactions avec tes parents, ta famille, tes enseignants et autres proches. Cependant, l’estime de soi n’est pas figée à l’âge adulte, sans que l’individu n’ait de prise dessus. Bien au contraire. C’est l’adulte lui-même qui devient responsable de son niveau d’estime de soi. Cependant, bien des adultes n’ont pas conscience de cela, et attendent que quelqu’un d’autre leur permette d’améliorer leur estime de soi.

Bien sûr, le niveau 0 ou 100% en matière d’estime de soi n’existe pas. Nous nous situons tous sur ce continuum, avec des variations suivant les périodes de notre vie, mais aussi suivants les circonstances. La bonne nouvelle, comme je le disais précédemment, c’est que ce n’est pas immuable, et que tu as le pouvoir d’influencer ton estime de soi.

Plus une personne a un niveau d’estime de soi élevé, plus elle vit en harmonie avec elle-même et avec les autres. Elle tend à être la personne qu’elle veut être. Aussi, elle peut accepter la responsabilité de sa vie et n’en blâme pas les autres, ne cherche pas d’excuse. Elle s’accepte, se respecte et s’aime. Une bonne estime de soi permet donc d’avoir des relations interpersonnelles positives et équilibrées, aimer et être aimée véritablement. Cette personne respecte les autres et ne se sent pas en compétition ni menacée par eux. Elle va de l’avant et relève les challenges de la vie.

A l’inverse, une personne avec un faible niveau d’estime de soi a de nombreuses difficultés, qu’elles soient personnelles, relationnelles ou professionnelles. C’est une personne peu sûre d’elle, qui se compare aux autres et se sent menacée par eux. Elle ne se sent pas à sa place. Elle a tendance à rendre les autres responsables de ce qui lui arrive, ce qui nourrit du ressentiment, de l’injustice, de l’impuissance. Une personne avec une faible estime de soi peut avoir du mal à admettre ses erreurs, à aller vers des personnes ou des situations inconnues, à accepter un compliment, ou encore à soutenir ses valeurs si les autres n’approuvent pas.

 

Tu peux améliorer ton estime de soi par des techniques très simple. Mais avant tout, il te faut prendre conscience que tu es la seule personne responsable de toi.

Un premier outil puissant est l’affirmation positive. Comme a dit Henry Ford « que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas, vous avez raison ». Peu importe tes efforts pour réussir, si inconsciemment tu es convaincu.e que tu échoueras, tu échoueras. Le blocage est inconscient, mais il est présent. Pour le lever, il faut que tu intègres que tu peux réussir. C’est là le rôle de l’affirmation positive. Elle te permet de te reprogrammer. En répétant tous les jours « je peux réussir », tu transformes la croyance négative ancrée en croyance positive. Une mauvaise estime de soi est constituée de croyances négatives à propos de soi. Il ne tient donc qu’à toi de les remplacer par des croyances positives.

Un autre outil efficace est la visualisation. Il s’agit de te représenter mentalement ce que tu souhaites. Par exemple, tu veux une promotion. Au lieu de penser « je me vois déjà dans le bureau du patron l’air ridicule quand il m’aura dit non », tu te visualises (t’imagines) le plus clairement possible la scène de manière positive. Tu te visualises en train d’atteindre ton objectif. Mohamed Ali par exemple a beaucoup utilisé cette technique : il visualisait toutes ses victoires avant les combats.

Cela me rappelle un commentaire de ma monitrice d’auto-école : « si tu regardes le trottoir, tu vas aller droit dessus ». Je pensais qu’il fallait que je « surveille » le trottoir afin de l’éviter, mais force est de constater que l’on fonce droit vers ce que l’on fixe. Il vaut donc mieux scruter la route que l’on veut suivre.