Lors de discussions avec un proche, tu as sans doute remarqué qu’il y a des plaintes qui reviennent souvent. Insatisfaction au travail, manque de temps, problèmes de couple, fatigue,… Et tu penses peut-être « si elle se plaint toujours de ça, pourquoi elle ne change pas ? ». Même si une situation est insatisfaisante, il n’est pas si facile d’en changer. Et si cela est plus facilement observable chez les autres, si tu es honnête avec toi, tu verras qu’il en est/ a été de même pour toi. Regardons ce qui se joue derrière ces difficultés à changer.

Le changement a un coût

En général, tu es arrivée à ce point d’insatisfaction dans ta vie de manière progressive. Au début, ça commence par quelque chose de bénin, d’occasionnel, de passager. Puis les choses s’enkystent, le problème grandit, la difficulté qui n’est pas surmontée s’installe dans le quotidien, ça devient une habitude. On est habitué à s’adapter. Dans ce cas s’adapter signifie « faire avec ». Mais à quel coût ? J’aime l’histoire de la grenouille pour illustrer ce phénomène.

C’est l’histoire d’une grenouille qui entre dans un récipient d’eau. Elle s’y trouve bien et décide d’y rester. Or, le récipient est une casserole en train de chauffer à feu très doux. La température de l’eau augmente tout doucement. Celle de la grenouille (qui n’a pas de régulation thermique) augmente au fur et à mesure aussi. Au final, s’adapter à un degré de plus, c’est pas grand chose. C’est bien moins pénible que de sauter hors de la casserole et de trouver un autre point d’eau. Mais, de degré en degré, sans s’en rendre compte, la grenouille finit cuite.

Changement et habitudes

Nous pouvons être comme cette grenouille. Nous supportons au quotidien des situations qui ne nous conviennent pas. En effet, sur le moment cela parait moins compliqué, risqué, fatiguant, que de changer, d’agir. Mais à force, nous finissons comme la grenouille.

L’exemple dont on parle peut-être le plus est le burn-out. On s’adapte à un travail qui ne nous convient pas, que ce soit dans les relations avec les collègues ou la hiérarchie, dans les tâches à effectuer, dans le niveau de stress, dans les valeurs véhiculées, dans les horaires, dans la charge de travail,… Mais on « fait avec », ça devient une habitude de plus. Et une fois l’habitude installée, elle est encore plus difficile à déloger.

Changement et Ego

Notre ego, qui veut nous protéger, et qui se fait la voix de nos peurs, est réticent aux changements. Le connu, ça rassure. Le changement signifie aller vers quelque chose d’inconnu, et donc qui fait peur. Ça tire la sonnette d’alarme de notre Ego, qui va mettre en place des stratagèmes pour nous dissuader du changement. Ça passe par la procrastination, par des croyances limitantes (« j’ai pas le choix, faut que je fasse avec », « je ne suis pas la seule dans cette situation et les autres font avec »), des auto-sabotages, etc…

C’est pour ça qu’il n’est pas si facile de changer, même quand on se rend compte du problème, même quand on envisage une porte de sortie. Passer cette porte et la franchir sans revenir en arrière est une des étapes les plus difficiles quand on n’arrive pas à apporter le changement que l’on souhaiterait dans notre vie. Dis-moi en commentaire si c’est quelque chose qui te parle.

Ton changement, ta Responsabilité

Si tu te rends compte que l’eau est en train de devenir trop chaude et que tu veux sortir de ta casserole, la première chose est d’intégrer que c’est de ton unique responsabilité. Peu importe si dans ta relation de couple c’est toi qui fais tous les efforts et l’autre qui se compte comme un.e idiot.e. Peu importe si ton patron est incompétent et que c’est de sa faute si tu n’es pas bien dans ton travail.

La seule responsable de ta vie, c’est toi. Si tu n’es pas bien dans une situation, il t’appartient d’en changer. Tu ne peux pas changer le comportement, la personnalité, ou les pensées des autres.

Tout changement commence par 2 prises de conscience

Il y a deux préalables pour amorcer un changement durable dans ta vie. Le premier, c’est de prendre conscience de la différence qu’il existe entre ta vie actuelle et la vie qui te convient. C’est là où tu intègres qu’il y a un vrai problème dans ta vie.

Le deuxième déclic correspond au moment où tu t’ouvres aux possibles. Où tu te rends compte que tu peux créer ce que tu désires, et que tu n’as pas à te conformer avec ce que tu vis actuellement si ça ne te comble pas.

Si tu souhaites approfondir un peu cette lecture, je te conseille un autre de mes articles où je te partage Les 3 clés de la Transformation.