Pour atteindre un objectif, il est impératif que tu saches quand il est rempli. Sinon, c’est comme te lancer dans un marathon sans ligne d’arrivée. Tu cours, tu cours, mais quand est-ce que tu sais avec certitude que tu as atteint l’objectif ?

C’est donc un des critères que tu dois prendre en compte à l’heure de planifier tes objectifs. Avant d’écrire ton objectif, pense « je saurais que cet objectif est atteint quand je…. » et complète la phrase. Si tu ne peux pas la compléter, c’est que l’objectif n’en est pas un. Affine-le jusqu’à pouvoir répondre à la question.

Par exemple, « D’ici la fin de l’année, je serais capable de prendre soin de moi », n’est pas un objectif, car il n’a aucune ligne d’arrivée. Il faudrait alors que tu définisses ce que prendre soin de toi signifie pour toi, afin de préciser. « Je prendrais des temps rien que pour moi au moins 2 fois par semaine » ou « je mangerais un repas sain tous les jours ». Ainsi, tu sais avec certitude si l’objectif est rempli ou non.

Maintenant que tu as une ligne d’arrivée, il te faut un délai dans lequel l’atteindre. Pour reprendre l’exemple, parcourir 42km en 3 mois n’a rien d’un marathon.

Premièrement, le fait d’avoir une échéance te motive à avancer, car une tendance naturelle que nous avons est la procrastination. Et au-delà du fait de remettre à plus tard les tâches, nous avons une autre tendance qui fait que la réalisation d’une tâche s’étale sur toute la durée allouée. C’est-à-dire qu’une tâche qui nécessite une heure, peut te prendre deux ou trois heures si tu te donnes une plage horaire trop ample pour l’accomplir.

Par ailleurs, avoir une date limite te permet aussi d’évaluer ta progression, et de mettre en place les actions adaptées en fonction des besoins. Pour poursuivre avec l’illustration, le fait de connaître le nombre de kilomètres à parcourir et la durée, te permet de définir la vitesse à adopter. Si à la moitié du temps fixé tu t’aperçois que tu n’as pas atteint la moitié du parcours, tu sauras que tu devras accélérer pour finir dans les temps.

L’exemple précédent illustre également la nécessité de faire le point sur ses avancées. Pour atteindre un objectif, il ne suffit pas de le déterminer initialement, et d’attendre l’échéance pour constater si oui ou non on l’a atteint.

Il est nécessaire d’analyser au fur et à mesure ta progression, pour pouvoir déterminer où tu en es par rapport à l’objectif final. Si tu es en retard, tu peux ainsi prendre les décisions et les actions nécessaires pour corriger le tir. Il se peut aussi que tu constates que tu ne pourras pas atteindre l’objectif initial. Ca peut arriver, c’est normal. Il te suffit alors de redéfinir ton objectif, en prenant en compte ce que tu as appris de tes premières analyses.

De plus, cela te permettra de fixer des objectifs avec plus de précisions à chaque fois. Tu apprendras à mieux te connaître, et à savoir le temps qu’il te faut pour tel type de tâche, mais aussi le temps et l’énergie dont tu disposes. Car au début, lorsqu’on fixe ses premiers objectifs, on le fait bien souvent sur des estimations grossières, et il arrive qu’on termine bien plus tôt que prévu, ou alors qu’il nous faille bien plus de temps.

Si tu fixes un objectif mais qu’au fond de toi tu te dis qu’il est trop haut, qu’il est inatteignable, que tu n’y arriveras jamais,… Il y a de très fortes chances pour qu’effectivement tu échoues. Un objectif se doit d’être ambitieux, donc d’être placé au-delà de ta zone de confort. Il est donc normal que l’Ego se manifeste pour tenter de te dissuader d’aller en ce sens. Mais il t’appartient de ne pas laisser l’Ego prendre le contrôle de tes objectifs, et d’adopter une attitude positive.

A force de travailler sur ton objectif, de faire le point sur tes avancées, d’avoir en tête la ligne d’arrivée, ça te paraitra à chaque fois un peu plus accessible.

J’espère que ces quelques clés t’aideront à atteindre tes objectifs les plus ambitieux ! Partage-les avec nous en commentaire.