Nous sommes nombreux à courir après le bonheur. Pour preuve, toutes les publicités dont nous sommes repus sont basées sur cette quête de bonheur finalement inatteignable. Car cette vision du bonheur repose sur le fait d’avoir, et non d’être. Ainsi, nous « n’aurons » jamais le bonheur, car il y aura toujours quelque chose que nous n’aurons pas, et que nous nous efforcerons d’obtenir. Pour ma part, je crois que le bonheur réel se trouve dans l’être. On EST heureux, ou pas. Et s’il te suffisait de regarder en toi pour trouver ce que tu cherches frénétiquement à l’extérieur ?

La première chose à intégrer, et non la plus simple, est que tu te suffis à toi-même. Cela ne veut pas dire que tu n’as pas besoin de relations sociales, amoureuses, familiales,… Cela signifie que tu es une personne complète, et parfaitement imparfaite. Si tu penses que ton bonheur dépend des autres, tu passes alors à côté. Tu dois trouver en toi comment t’aimer réellement et non attendre que les autres t’apportent cet amour pour te combler. Tu es complète, tu n’as pas besoin d’être comblée (on comble un trou, un vide). Ta joie n’est pas conditionnée à une autre personne ou à des événements (ex. je serais heureuse si je gagne au Loto). Ta joie vient de ta manière d’être au monde. C’est cela qui conditionne ta façon de prendre les choses et de vivre les événements qui t’arrivent.

On accorde une grande importance au regard des autres, et l’on agit bien souvent en fonction de cela. En effet, même sans nous en rendre compte, nous nous habillons, nous parlons, nous nous comportons en fonction des personnes qui nous entourent. On a peur d’être jugé, on supporte mal la critique, on veut être apprécié, approuvé, accepté. Mais la seule personne que tu devrais t’employer à impressionner : c’est toi, et personne d’autre.

Ce que les autres pensent de toi, les jugements qu’ils émettent, cela ne reflète en rien qui tu es. Cela les reflète uniquement à eux. Mieux tu te connaîtras, mieux tu t’accepteras, et moins le regard des autres aura d’impact sur toi. C’est un cercle vertueux qui se mettra en place, où plus tu seras toi-même, plus tu auras la liberté d’être toi.

Au moment où j’écris ces lignes, le voyage dans le temps ne fait pas partie de nos options de vacances. On peut donc convenir que le passé n’existe plus, et que le futur n’existe pas encore. Cela paraît peut-être bébête de dire ça, mais pourtant combien d’énergie dépensons-nous à nous projeter dans ces deux temps qui n’existent pas. On repense à quelque chose qui n’est plus, nostalgique, en souhaitant que ça puisse de nouveau exister, en essayant de le « retenir ». Non seulement cela ne nous permet pas de faire renaître ce qui a disparu, mais c’est aussi une lutte contre le moment présent. En s’attachant au passé de la sorte, on ne vit pas le moment présent.

Il en va de même avec le futur. On passe beaucoup de temps à « attendre » le futur, en passant totalement à côté du moment actuel. Et bien souvent, on se créer des angoisses en anticipant ce que cela pourrait être, en s’imaginant des choses à partir de nos peurs. Mais finalement, à y regarder de plus prêt, on s’angoisse pour quelque chose qui n’existe pas.

Les seules actions que tu peux faire sont dans l’unique temps qui existe, c’est-à-dire le présent. Tu ne peux pas changer le passé, ni agir dans le futur. Ton pouvoir est là. Dans la prise de conscience que tu vis au présent uniquement. Et c’est donc dans le présent que tu peux agir sur une émotion attachée à un événement du passé (l’événement lui n’en restera pas moins inchangé). C’est au présent également que tu peux entreprendre des démarches pour préparer demain, mais tu vivras cet événement uniquement au présent, quand le futur sera devenu du présent.

Tu ne peux pas changer les autres, tu ne peux pas changer le monde, par contre, tu peux avoir un impact considérable sur ta propre vie. C’est toi qui en est aux commandes. C’est donc à toi de décider où tu veux aller, quel chemin prendre, avec quelle personne faire le voyage,…

Si tu n’es pas satisfaite de ta vie, si quelque chose t’incommode, il ne tient qu’à toi de prendre les bonnes décisions pour te défaire de cette situation. Accuser les autres, blâmer les événements, te dire que tu n’as « pas de chance », tout cela ne fait que rejeter la responsabilité de ta vie sur l’extérieur, et t’empêche ainsi d’avoir le moindre impact sur elle. Assume tes responsabilités, et le pouvoir qui va avec (ici, c’est bien une grande responsabilité qui implique un grand pouvoir, et non l’inverse 😉 ).